Deauville ou Trouville: snob ou beauf ?

Publié le par Frédéric

A deux heures de Paris, selon que vous preniez à gauche ou à droite devant la gare, vous êtes à Deauville ou à Trouville. Cette dernière est un ancien village de pêcheurs toujours en activité aux maisons serrées, aux rues escarpées. En face, Deauville est la ville "nouvelle" bâtie sur des marais au XIXème siècle par le duc de Morny qui voulait en faire un petit New-York. Rues parallèles aux larges trottoirs, deux hippodromes et un centre-ville aux magasins branchés ou de luxe.

Résidences secondaires de nombreux parisiens, ces deux villes de même taille véhiculent pourtant une image inverse. Selon certains, Deauville serait la snob, la ville des parvenus ou au contraire une ville propre, vivante et agréable en famille. Trouville, pour d'autres ou les mêmes, est la ville ouverte, populaire, authentique quand certains y voient plutôt un lieu de vacances de beaufs en tongs et torse nu.

En fait, il y a du vrai dans ces différentes visions. Le centre-ville de Deauville est un lieu de frime le week-end. Mais il suffit de le contourner à pied pour se retrouver enchanté par une promenade agréable entre de belles villas jusqu'à une magnifique et gigantesque plage.Vous n'y serez jamais serrés comme une sardine au bord de la Méditerranée ! Quant à Trouville, si ses bords de mer ressemblent parfois à un gigantesque espace d'animation Hollywood chewing-gum, vous serez charmés par son marché aux poissons et les beaux paysages depuis ses hauteurs.

Finalement, le snobisme ou le beaufisme sont plus une représentation qu'une réalité de ces deux villes. Avec un peu d'objectivité, chacun peut constater que pour la plage, mieux vaut Deauville, pour le marché ce sera Trouville comme pour les commerces "normaux". Pour la promenade en famille Deauville recèle de nombreux trésors. Ou peut-être penserez-vous le contraire selon vos goûts mais toutes les deux complémentaires, Trouville et Deauville sont indissociables et chacun peut y picorer de très bon moments selon son humeur.

Alors, fi des préjugés par méconnaissance ou "panurgisme". Après tout, laissons à Antoine de Caunes le snobisme de ne jurer que par Trouville depuis sa villa des hauteurs et laissons croire aux jeunes minet/tes circulant en décapotable dans le centre de Deauville qu'ils sont regardés avec envie.

Profitons pleinement de ces deux villes si agréables pour qui sait voir sans avoir besoin de se faire voir... 

Bon séjour !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
<br /> Et Honfleur, alors?<br /> j'y ai vécu qqs années.c'est beau comme un décor de théatre.<br /> <br /> <br />
Répondre